Première semaine du 11 au 17 Août 2025
Avec Alice Dutreuil Nouchimowitz et Elise Malafosse
Première semaine du 11 au 17 Août
Avec Alice Dutreuil Nouchimowitz et Elise Malafosse
Quand l’expression émerge des sensations et du corps mouvement

Suite à l’invitation que Kim nous a faite de faciliter l’une des semaines du festival avec comme thématique « Passer de la Peur à l’Amour », nous nous sommes interrogées sur ce que cela nous évoquait dans ce contexte.

Nous envisageons ces notions, au regard de notre expérience humaine et dansante, dans un continuum dans lequel nous naviguons ensemble plutôt que dans une polarisation.

Le CI est une pratique qui permet d’apprivoiser certaines peurs de chuter, de voler, de relationner, d’être vu en train de danser… de gagner pas à pas de la confiance en soi, avec l’autre, se situer et trouver une place dans le groupe. Et c’est à travers des états de détente et de relâchement corporel, des états de présence à soi et à l’autre, que l’on peut emprunter des chemins qui pourraient à priori nous sembler impressionnants ou inaccessibles, ouvrir des voies nouvelles.

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Voir la deuxième semaine avec Matthieu Gaudeau

crédit photo :  Koolibri photographie

Quand l’expression émerge des sensations et du corps mouvement

Suite à l’invitation que Kim nous a faite de faciliter l’une des semaines du festival avec comme thématique « Passer de la Peur à l’Amour », nous nous sommes interrogées sur ce que cela nous évoquait dans ce contexte. Nous envisageons ces notions, au regard de notre expérience humaine et dansante, dans un continuum dans lequel nous naviguons ensemble plutôt que dans une polarisation.

Le CI est une pratique qui permet d’apprivoiser certaines peurs de chuter, de voler, de relationner, d’être vu en train de danser… de gagner pas à pas de la confiance en soi, avec l’autre, se situer et trouver une place dans le groupe. Et c’est à travers des états de détente et de relâchement corporel, des états de présence à soi et à l’autre, que l’on peut emprunter des chemins qui pourraient à priori nous sembler impressionnants ou inaccessibles, ouvrir des voies nouvelles.

Après avoir revisité les principes de base du Contact Improvisation en relation à la gravité et au toucher (centre/périphérie, énergie cinétique, ajustement pondéral, modulation tonique, chute, envol) pour accorder le groupe, nous évoluerons vers un travail attentionnel et somatique (organicité, fluidité, vitalité du mouvement) pour soutenir l’expression et la composition collective improvisée.

Les accroches/supports créatifs sont multiples : nous les convoquerons à travers des explorations in vivo en nature et à l’aide de divers dispositifs qui entremêleront l’art de jammer (circuler entre le solo, duo, trio… le groupe et l’espace/environnement) et de «performer» (conscience d’être vu et de jouer/guider l’attention de celleux qui regardent, comment je regarde, suis témoin, suis avec…). 

En filigrane, l’intention d’aller vers la créativité en gardant la qualité d’écoute et d’organisation kinesthésique, cultivant un esprit de plaisir, amusement, curiosité.

Pour cette semaine de stage nous demandons aux participants-tes d’être à l’aise avec les principes fondamentaux du Contact Improvisation :

·       Toucher/être touché

·       Changer de niveau pendant que je danse

·       Tomber au sol en sécurité

·       Ajuster mon poids et moduler mon tonus en fonction des besoins de la danse

·       Sentir mes limites et celles de mon/ma/mes partenaire.s pendant que je danse

·       Naviguer dans ma propre expérience pendant que je danse ou que je jamme

·       Danser seul.e, avec un partenaire ou au sein d’un groupe

Voir la deuxième semaine avec Matthieu Gaudeau

crédit photo :  Koolibri photographie

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